Le Seigneur Jésus Christ dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » Jean 6 : 56, 57, 63.
La célébration de la Pâque a été prescrite
par l’Éternel Lui-même au peuple Juif en souvenir du jour où l’Eternel allait
libérer les Israélites de la main des Égyptiens et surtout de la protection
divine que Dieu Lui-même allait apporter à Son peuple contre le passage du
Destructeur.
Suivant les prescriptions divines données
à Moïse, chaque famille devait immoler un agneau ou un chevreau âgé de un an et
sans défaut et devait le manger seule ou réunie avec la plus proche voisine.
Avec un bouquet d’hysope trempé dans le sang de l’animal immolé, il fallait
asperger les deux poteaux et le linteau des maisons où la chair de l’animal
allait être mangée, afin que le Destructeur qui allait passer à minuit passe
outre et ne frappe pas. En outre, la chair de l’animal devait être rôtie au
feu, puis mangée cette nuit là, avec des pains sans levain et des herbes
amères, et cela à la hâte, les reins ceints, les sandales aux pieds, et le
bâton à la main (Cf. Exode 12 : 1 – 11).
« Cette nuit-là, disait l’Éternel, Je passerai dans le pays d'Égypte, et Je frapperai tous les
premiers-nés du pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et J'exercerai
des jugements contre tous les dieux de l'Égypte. Je suis l'Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous
serez ; Je verrai le sang, et Je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point
de plaie qui vous détruise, quand Je frapperai le pays d'Égypte. » (Exode 12 : 12, 13).
La Pâque devait, depuis, être commémorée
chaque année par les Juifs non seulement en souvenir de cette grande délivrance
que l’Eternel a accomplie pour les Juifs mais également pour préfigurer la mort
du Véritable Agneau de l’Eternel pour la Grande délivrance de l’humanité.
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L’agneau
immolé représentait en effet notre Seigneur Jésus Christ, qui est devenu « notre Pâque » par Son
Sacrifice (1 Corinthiens 5 : 7).
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Le
seul sacrifice de l’agneau ne suffisait cependant pas pour assurer la
délivrance contre le Destructeur, il fallait que le sang de l’animal soit aussi
aspergé sur les deux poteaux et le linteau des maisons. De même pour le Peuple
de Dieu d’aujourd’hui, seules aux âmes croyantes et qui s’approprient des
vertus du Sacrifice expiatoire du Seigneur Jésus Christ que la Délivrance sera accordée. C’est
uniquement par la foi en notre Seigneur Jésus Christ que Ses Mérites puissent
nous être imputés.
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L’hysope
utilisée pour asperger de sang les poteaux et le linteau de la porte marque la
pureté, comme l’affirmait le Psalmiste dans sa prière « Purifie-moi
avec l'hysope, et je serai pur; Lave-moi, et je serai plus blanc que la
neige. » (Psaume 51 : 7).
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Tout
comme aucun des os de la pâque ne devait être brisé (Exode
12 : 46), aucun des Os du Seigneur ne fut non plus brisé (Jean 19 : 36).
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Comme
les Hébreux qui étaient tenus de manger la chair de l’agneau immolé, nous aussi
nous devons manger « toute Parole
qui sort de la Bouche de Dieu » (Matthieu
4 : 4). Le Seigneur Lui-même disait : « En
vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de
l'homme, et si vous ne buvez Son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes.
Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon sang a la vie éternelle; et Je le
ressusciterai au dernier jour.» (Jean
6 : 53, 54).
Par la mort du
Seigneur, la véritable Pâque a été ainsi accomplie. Il n’y a donc plus lieu
d’observer cette fête juive qui n’était que la préfiguration du Sacrifice du
Rédempteur de l’humanité.
A la place de la Pâque juive cependant, le
Seigneur institua une autre commémoration en souvenir de Sa Mort : « Le Seigneur Jésus, dans la nuit où Il fut livré,
prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est Mon
corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de Moi. De même, … Il
prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ;
faites ceci en mémoire de Moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes
les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez
la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. » (1 Corinthiens 11 : 23 – 26.)
Cette nouvelle commémoration ne s’observe
ainsi uniquement pas en tel ou tel jour précis mais toutes les fois que nous
mangeons du pain sans levain et que nous boirons la coupe de vin non fermentée.
Et ceci devrait être fait afin que nous gardions en mémoire et annoncions la
Mort du Seigneur Jésus Christ et ce, jusqu’à Son très prochain Avènement.
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