« Étant
donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur
Jésus Christ, à qui nous devons d'avoir eu, par la foi, accès à cette grâce,
dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance
de la gloire de Dieu. » Romain 5 :1, 2.
Malgré la chute de l’homme dans le jardin d’Eden à cause du péché,
l’Eternel établit dans Sa Bonté infinie un plan de salut pour la race humaine.
Dans Sa sentence, le Seigneur affirma quand même une promesse en faveur de
l’Homme en affirmant « Je mettrai inimitié entre
toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la
tête, et tu lui blesseras le talon. » (Genèse 3 :15). Tout en annonçant une guerre entre
l’Homme et l’ennemi du bien, cette promesse révèle aussi qu’au final le grand
adversaire sera vaincu. Ce plan de salut n’est autre que l’expiation de nos
péchés que notre Seigneur Jésus Christ fit au prix de Sa Vie des siècles après
la chute. L’alliance de grâce qui fut ainsi conclue en Eden assurait à tous les
hommes le Pardon de Dieu, Sa Grâce et la Vie Eternelle par la foi en notre
Seigneur Jésus Christ.
Des siècles plus tard, l’Eternel renouvela
la même alliance de Grâce à Abraham en ces termes : «Toutes
les nations de la terre seront bénies en ta postérité » (Genèse 22 :
18). Cela concerne le Seigneur Jésus Christ, le Fils unique de
Dieu l’Eternel et qui, en revêtant la forme humaine, est descendant d’Abraham.
Et Abraham savait le Véritable sens de cette promesse et ce fut cette foi en Un
Sauveur à venir qui fut « imputée à
justice à Abraham » Romain 4 : 9. Cette alliance de
Grâce ne signifiait pas qu’Abraham soit désobligé vis-à-vis de la Loi morale de
l’Eternel ; bien au contraire, comme l’annonce les Ecritures, Dieu
Lui-même voulait qu’Abraham soit intègre dans ses voies, qu’il garde Ses
Préceptes et Ses Commandements (Genèse
17 : 1) et dans Genèse 26 :
5, l’Eternel Lui-même témoigne de la droiture d’Abraham
vis-à-vis de la loi morale en ces termes : «Parce
qu'Abraham a obéi à ma voix, et qu'il a observé mes ordres, mes commandements,
mes statuts et mes lois. »
« Aussi l'Écriture,
prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette
bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi! De sorte que
ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant. » (Galates 3 :
8, 9).
Cette alliance de Grâce a donc pour but de
réconcilier l’homme avec Dieu. Et elle fut ratifiée lorsque le Sang du Sauveur
a été versé. C’est la Nouvelle
alliance qui a été
conclue avec Adam, puis renouvelée avec Abraham et perpétuera jusqu’à la fin
des temps, aussi longtemps que nous autres êtres humains aurons besoin du Sang du Seigneur Jésus Christ pour
expier nos péchés.
L’Ancienne
alliance que révèlent les Ecritures annonce par contre
l’alliance qui fut conclue par l’Eternel avec les enfants d’Israël. Elle fut
ratifiée par le sang du sacrifice cérémoniel versé.
La Nouvelle alliance a bel et
bien donc existé depuis Eden. Tous ceux, même sous l’Ancienne Alliance, qui ont
eu foi au Sacrifice du Sauveur et qui bien entendu ont observé les
Commandements immuables de l’Eternel sont tous justifiés par la Grâce. En vertu de cette alliance, la loi même qui
avait été gravée sur les tables de pierre est écrite par le Saint-Esprit dans
notre cœur. Au lieu de chercher à établir notre propre justice, nous acceptons
celle du Sauveur. Son Sang expie nos péchés et Son Obéissance nous est imputée.
Alors notre cœur, renouvelé par le Saint-Esprit, est rendu capable de produire
“les fruits de l’Esprit”. Par la grâce de Jésus Christ, nous vivons désormais
dans l’obéissance à la loi de Dieu. Avec Lui, nous pouvons dire* : « Mon Dieu, je prends plaisir à faire Ta volonté, Et
Ta loi est au fond de mon cœur ». (Psaumes 40 :9)
« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la
paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ » (Romains 5 : 1).
« Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Loin de là!
Au contraire, nous confirmons la loi » (Romains 3 : 31).
Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la
rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à
cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et
cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non
selon la chair, mais selon l'esprit. » (Romains 8 : 3, 4.)
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